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traçabilité

03.03.Q01 : L'identification des bovins

Le système national d'Identification pérenne des bovins – que la France a mis en place en 1978, complétant la loi sur l'Élevage de 1966, étendue à l'Union Européenne – apporte une grande fiabilité en ce qui concerne la traçabilité des animaux.
     La rigueur de tous les opérateurs concernés, notamment l'éleveur en début de chaîne, la sécurisation des moyens mis en œuvre (boucles auriculaires, passeports, notifications, éditions, EDE et BDNI) sont les gages de cette traçabilité.
     La connaissance individuelle de tous les bovins, tant sur le plan des lieux de production que sur celui des aspects génétique et sanitaire, est une assurance pour la qualité de la chaîne alimentaire ; aujourd'hui l'élimination ultra rapide, du circuit de commercialisation, de produits dont la qualité pourrait poser problème, est une réalité appréciée des consommateurs. Une réalité qui rassure !
     L'Identification pérenne et généralisée a été étendue aux caprins et ovins.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon identification_bovins.pdf

03.03.Q02 : L'identification des équidés

     Tout équidé présent sur le territoire français doit être identifié, puis enregistré au SIRE, et être porteur d'un transpondeur électronique implanté dans l'encolure. Cette identification comporte une puce, un relevé des caractéristiques, un numéro SIRE unique, enfin l'établissement d'un document d'identification et d'une carte d'immatriculation. L'identification concerne en France 1 060 000 équidés (2016) répartis pour 67 % en chevaux (selle, courses, trait), 24 % en poneys et 9 % en population asine.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon identification_equides.pdf

03.03.Q03 : L'identification ovine et caprine

     Le système d'identification pérenne national des ovins et des caprins complète la loi sur l'élevage de 1966. Étendu à toute l'Union européenne, il apporte une grande fiabilité quant à la traçabilité des animaux. La rigueur de tous les opérateurs impliqués, notamment l'éleveur en début de chaîne, et la sécurisation des moyens mis en œuvre sont les gages de cette traçabilité.
La connaissance individuelle de tous les ovins et caprins – prenant en compte lieux de production, détenteurs, aspects génétiques et sanitaires – est une assurance pour la chaîne alimentaire : aujourd'hui, l'élimination ultra-rapide, hors des circuits de la chaîne alimentaire, de produits dont la qualité pourrait poser problème, est une réalité demandée et appréciée des consommateurs, notamment en ce qui concerne les 200 000 tonnes de fromages produits annuellement et issus des productions laitières caprine (120 000 tonnes) et ovine (65 000 tonnes). La consommation de viande ovine (près de 3 kg par Français et par an) est également à prendre en compte.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon identification_ovine_caprine.pdf

09.02.V04 : Fier d’être agriculteur-multiplicateur de semences : Corentin, Loir-et-Cher

Cette série de 9 vidéos a été produite en 2024 par la Fédération des agriculteurs-multiplicateurs de semences (FNAMS-Olivier Jacques) sous le titre "Fier d’être agriculteur-multiplicateur de semences". Elle est consacrée aux témoignages d'agriculteurs qui ont choisi de participer à la production des semences de qualité  nécessaires aux agriculteurs, aux maraîchers et donc aux consommateurs.

Le grand-père de Corentin, en 1983, a débuté la multiplication de semences de haricots pour valoriser des terres argilo-calcaires dans le Loir-et-Cher. À partir de 1990, un forage a permis de développer la multiplication des semences d’oignons, puis de semences de poireaux et de choux, sous 4 000 m2 de tunnels.
En 2024, sur l’exploitation de 280 hectares, grâce à l'irrigation 80 hectares sont dédiés à la multiplication de semences de 13 espèces potagères (carotte, oignon, poireau, chou, lentille, pois, haricot…).
Pour Corentin, la multiplication des semences est un métier de passion et d’excellence."On est des jardiniers passionnés et curieux. Il faut observer beaucoup de choses. La production de semences, c’est un cycle qui est long, compliqué, avec beaucoup d’étapes".
C’est également un métier très valorisant : "Chaque variété doit être bien préservée avec une grande traçabilité. On prend en compte la qualité de notre travail !"
 

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