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03.09.Q02 : Les zoonoses

     En France, dans les années 2020, le risque zoonotique peut être considéré comme modéré. En effet, la plupart des zoonoses majeures ne sont pas présentes sur le territoire, soit parce que leurs réservoirs n'y sont pas présents (Ébola, peste humaine, etc.), soit parce qu'elles ont été maîtrisées, telles la brucellose, la tuberculose bovine ou la rage) (Figure 2). La lutte contre les zoonoses alimentaires a également porté ses fruits, aussi ces dernières sont en très forte diminution. Cependant, la mondialisation des échanges et les risques d'émergence, permanents dans certains pays du Sud notamment, sont réels et peuvent conduire à une réintroduction de certains pathogènes disparus (rage par exemple) ou à la circulation très rapide d'un nouvel agent zoonotique. Il convient donc de se préparer à lutter contre ces maladies que les vétérinaires connaissent souvent mieux que les médecins, car ils y ont été plus souvent confrontés. L'avenir est donc résolument à une collaboration entre ces deux professions dans l'optique "Une seule santé" (One health).

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon zoonoses.pdf

08.02.Q01 : Aliments et pratiques impliqués dans les infections d'origine alimentaire

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Les aliments impliqués dans les infections d'origine alimentaire sont majoritairement des viandes qui sont responsables de 60 % du fardeau sanitaire, avec surtout les viandes de volailles qui représentent 35 % du fardeau et les viandes porcines et bovines avec chacune environ 10 % du fardeau.

Les produits laitiers, les végétaux, les plats cuisinés et les œufs représentent chacun approximativement 10 % du fardeau sanitaire.

La cuisson insuffisante des aliments, les contaminations croisées entre aliments et la conservation trop longue ou dans de mauvaises conditions sont des pratiques défectueuses responsables de 70 % du fardeau sanitaire. Les infections survenant suite à la consommation d'aliments à consommer en l'état sans erreur à la préparation représentent 20 % du fardeau sanitaire des infections alimentaires. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.02.q01_aliments_affections_alim.pdf

08.02.Q02 : Importance sanitaire des infections d'origine alimentaire

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Les agents pathogènes transmis par les aliments sont responsables de 1,3 à 2,2 millions de cas de maladies par an en France. Les norovirus sont responsables d'1/3 de ces cas, les Campylobacter provoquent ¼ des cas, les salmonelles un peu plus de 10 % et les trois bactéries toxinogènes (Bacillus cereus, Clostridium perfringens, Staphylococcus aureus) sont impliquées dans un peu moins de 20 % des cas. Le fardeau sanitaire qui intègre la sévérité de ces infections est majoritairement (60 %) attribué à Campylobacter et Salmonella. Le reste du fardeau est essentiellement dû aux bactéries toxinogènes, aux Escherichia coli entéro-hémorragiques, à Listeria monocytogenes, aux virus et à Toxoplasma gondii. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.02.q02_importance_sanit_infec_alim.pdf