- Questions sur …
Héritière, dans nos pays développés, d'une longue tradition et d'un savoir-faire, l'énergie animale n'a pas résisté à la motorisation ; mais elle n'a pas disparu, et garde toute son actualité à un moment où la chasse au CO2 est devenue une cause planétaire.
Longtemps négligée, la traction animale fait maintenant l'objet de travaux scientifiques et de recherches, particulièrement sur le harnachement et sur le matériel aratoire ou de traction. Et les opérateurs bénéficient aujourd'hui d'informations techniques de plus en plus poussées, tandis que de nombreuses formations sont proposées pour se perfectionner ou se former (formation diplômante).
Cependant, le maintien de nos races de trait est lié davantage à la production de viande qu'au travail de traction, avec des marchés spécialisés qui regroupent chaque année des centaines de poulains sevrés, essentiellement destinés à une exportation vers l'Italie, l'Espagne et le Japon. En France, la viande de cheval est de moins en moins demandée par le consommateur : de l'ordre de 100 g par personne et par an.
Le maintien d'un effectif suffisant pour nos différentes races de trait est l'assurance de pouvoir poursuivre une sélection efficace en vue d'une orientation travail plutôt qu'une orientation viande.
Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :
traction_animale_equine.pdf