Extraits du livre "Contes de nos forêts" publié par la Commission Européenne
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10.01.querepresententalesforets.pdf
• La naturalité est un concept qui fait aujourd’hui débat dans le monde forestier et au delà
• La naturalité est à la fois un concept philosophique et scientifique qui trouve une résonance particulière dans les systèmes peu artificialisés que sont les forêts
• Ce concept invite à une réflexion nouvelle sur l’aménagement du territoire et sur certains objectifs de la gestion forestière.
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10.02.naturalite.v3.pdf
• À l’époque féodale, les forêts, propriétés des seigneurs, étaient le symbole d’une richesse fantasmée
• Les espaces forestiers, «déserts» et contrées sauvages à évangéliser, ont accueilli les ermites et les communautés monastiques
• Les forêts, lieux mythiques, ont inspiré des contes pour adultes puis pour enfants, de nature païenne ou chrétienne
•Notre imaginaire reste marqué par une «empreinte forestière» héritée du passé
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10.03.fonctionssymboliques.imaginaires.rl_.jcg_.pdf
· A l’origine, l’iconographie forestière orna des atriums de villas romaines
· L’avènement de l’imprimerie au XVe s. fut le point de départ d’évolutions majeures dans la représentation picturale de la forêt
· L’émergence des thèmes forestiers dans la peinture fut liée à un certain prosélytisme religieux aux XVe et XVIe s.
· Après la Restauration, la représentation picturale forestière connaît un véritable essor
· L’École de Barbizon et ses homologues européennes enrichirent l’iconographie forestière
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La forêt est la matrice dans laquelle l'homme a accédé au symbolisme religieux ;
· Les dieux forestiers sont à la fois lumineux et sombres ;
· Les forêts sacrées semblent remonter à l'aube des sociétés ;
· En Occident la forêt est devenue au Moyen Âge le lieu et la figure du combat spirituel chrétien pour le chevalier et pour le moine ;
· Au cours des deux derniers siècles, la forêt qui avait perdu toute connotation religieuse s'est progressivement rechargée d'une sorte de religiosité vague.
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10.05.religion.final_.pdf
Bien que la littérature donne plus de place à l’arbre qu’à la forêt, cette dernière y trouve une place notable pour l’émotion qu’elle suscite.
· Cet élément important du paysage, souvent mystérieux ou mythique, est appelé en renfort par l'écrivain (au même titre que marais ou lacs, rivières ou iles, roches ou déserts).
· La forêt est parfois le cadre de récits d’exploit sportif, ou d’aventure (romans scouts ou d’exploration).
· Bien que non chiffrée, son importance en littérature semble moindre que celle de la ville, de l'espace agricole et de la mer.
· Présente de façon continue dans l’histoire de la littérature, au moins en Europe, la forêt est un espace privilégié des contes, de la poésie et du romantisme.
· C’est le lieu de la promenade et du ressourcement, parfois de la chasse et rarement de l’activité économique. Mais n’est-ce pas le propre de la littérature ?
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10.06.litterature.final_.pdf
• Les 2/3 des propriétaires ont un lien affectif pour leur forêt, bien hérité de leur famille
• La production ligneuse n’est pas l’objectif premier des propriétaires sauf pour les plus grandes propriétés, mais la forêt privée assure tout de même 63% de la récolte annuelle de bois commercialisé
• La sensibilité environnementale des propriétaires est importante
• La diversification de la valorisation de leur forêt par les propriétaires est pour une part liée au développement d’instruments adéquats de paiement des services environnementaux
• La gestion durable de la forêt dépend de l’engagement de tous les acteurs
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10.07.proprietaires.v2.pdf
• Le développement de la filière forêt-bois est fortement dépendant des acteurs ruraux
• Il existe un risque de déséquilibre territorial associé au développement de la filière en lien avec les tensions pour l’accès à la ressource et le partage de la valeur ajoutée
• Les outils de la transition bas carbone sollicitent la contribution des ressources et des acteurs forêt-bois territoriaux
• Cette contribution peut générer des tensions en lien avec les conditions d’arbitrage entre substitution, stockage et développement local
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10.08.forets.industries.territoires.pdf
•la sylviculture et l’exploitation forestière offrent toute une gamme d’emplois à différents niveaux de qualification, essentiellement en zone rurale
• au contact de la nature, ces métiers participent aussi à une économie verte
• les métiers de la sylviculture comme ceux de la récolte, ont beaucoup évolué et et font appel à une technicité croissante où l’informatique est partout présente
• une transition vers une gestion forestière plus dynamique en France pourrait être génératrice d’emplois
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10.09.metiers.v3.pdf
• Diversité très importante des métiers
Augmentation forte du niveau des technologies se traduisant par un accroissement des compétences requises
• La conséquence est l’accroissement de l’intérêt des jeunes pour ces métiers
•Des doubles formations Forêt/bois et architecture/bois sont apparues au bénéfice de l’utilisation du bois.
• Le nombre de formations et d’organismes de formations est très important et couvre tous les besoins.
• Les entreprises bois, près de la ressource permettent de conserver des activités industrielles hors des grands centres
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10.10.metiers.bois_.final_.pdf
• Comme la littérature et la peinture avant lui, le cinéma accorde plus d’importance à l’arbre qu’à la forêt
•Présent de façon continue au cours de la brève histoire du cinéma, la figure de l’arbre nous rappelle que les formes élémentaires d’émerveillement devant la nature ne sont pas mortes.
• La forêt, quant à elle, parce qu’elle substitue l’effervescence et la prolifération à l’arbre individuel, part à l’assaut de tous nos sens et séduit un cinéma préférant la sensation à la dramatisation.
• De cette immersion en forêt, recherchée par le cinéma, se dégage alors une qualité autre. Supérieure à celle produite par la vue ? Toujours est-il, comme l’a si bien dit Aldo Leopold : « Le sens de ce qui est beau se transforme alors en un sentiment de respect pour l’écosystème de la forêt ».
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10.11.v2.foret_.cinema.pdf
• Outre ses fonctions économiques et
écologiques, la forêt remplit une fonction
sociale qui se traduit aujourd’hui par de
« nouveaux usages » au service du public.
• Marcher, respirer, contempler sont les
demandes les plus courantes. Pour les
satisfaire, des chemins sont ouverts au coeur
d’écosystèmes et de paysages perçus
comme «naturels» .
• La concurrence avec les autres fonctions
de la forêt, (protection et production), est
source de conflits que le droit forestier et le
droit de l’environnement s’efforcent de
régler.
• Les activités ludiques voire thérapeutiques
en forêt ne cessent de croître. Les
propriétaires sont plutôt satisfaits de cet
intérêt nouveau pour les forêts qu’ils ont
contribué à conserver et développer, tout en
s’inquiétant des excès qu’il peut générer.
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10.13.nouveaux.usages.final_.pdf
Les métiers de la récolte forestière sont très réactifs, et savent s'adapter aux évolutions des contraintes de la sylviculture et des besoins en bois des industries.
Les deux exemples de cette fiche montrent avec quelle efficacité les récoltants ont mis en place, fait fonctionner, puis arrêté des techniques de récolte adaptées à un contexte particulier dans le temps et dans le relief.
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10.15.metiers.anciens.pdf